Bien qu’on ait réduit de beaucoup l’espace où la foi peut encore se manifester publiquement dans notre société, il semble qu’on ne soit toujours pas parvenu à éteindre complètement la flamme de l’évangile que porte l’Église de Québec depuis au moins 350 ans. Bien sûr, nous constatons que nos temples ne sont plus aussi pleins qu’au siècle dernier, qu’on doit recycler l’usage de certains d’entre eux et en raser quelques autres. Nous prenons aussi conscience que cette Église est composée d’hommes et de femmes dont les actes ne sont pas toujours alignés sur les valeurs de l’évangile. Mais nous observons aussi qu'en bien des paroisse, des paroissiens et paroissiennes prennent de plus en plus de responsabilités, que ça et là émergent des petites cellules de personnes qui se regroupent pour partager simplement ce que Jésus-Christ leur apporte tous les jours et pour le célébrer.
Parce que le Christ est bien vivant dans son Église. C’est lui qui appelle. C’est lui qui choisit ceux et celles à qui il confie de témoigner de son amour pour le monde. C’est à « ses amis » qu’il confie d’annoncer son salut. Rares sont les institutions qui ont traversé 2000 ans d’histoire. La mission de l’Église n’est peut-être pas de faire entrer tout le monde entre ses murs, mais d’être le sel qui lui donnera sa saveur et la lumière qui chassera ses ténèbres.
Célébrons les fruits que notre Église a produits dans notre histoire au cours de ces trois siècles et demi. Les chrétiens et les chrétiennes qui nous ont précédés nous laissent un magnifique héritage que nous avons le devoir de transmettre à notre tour. Jn 15, 12-16
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