Après plus de trois mois de jeûne, enfin le pain vivant, venu du ciel nous est permis! Nous voilà prêts à ouvrir les portes d'une première église de la paroisse pour y accueillir une cinquantaine de fidèles. C'est bien loin de ce que nous aurions tous souhaité, mais c'est déjà ça. Les conditions ne seront plus tout à fait les mêmes. Il nous faudra encore nous retenir de nous faire l'accolade, même de chanter à voix haute notre joie de nous retrouver, mais nous serons là, ensemble, en personne.
C'est à Sainte-Brigitte-de-Laval que nous amorcerons ce retour, dès ce dimanche 28 juin, 9 h. Parmi les conditions auxquelles il faut s'astreindre, il y a l'inscription. Curieuse affaire. A-t-on idée? Nous avons tout fait pour simplifier cette opération le plus possible. Un clic dans l'onglet "Événements", un autre sur la messe de votre choix, un troisième sur le bouton "s'inscrire". On entre son nom, ses coordonnées, combien nous serons et d'où l'on vient et c'est fait. Vos amis n'ont pas accès à l'Internet? Nous les inscrirons nous-mêmes! S'ils nous appellent au 418 204-0510, poste 100, du lundi 13 h au vendredi 16 h. Si les 50 places disponibles pour une messe sont déjà occupées, la priorité sera offerte pour la messe suivante. C'est le mieux que nous pouvions faire dans ces drôles de circonstances pour éviter de vous faire rebrousser chemin une fois rendu sur place.
Nous allons tout mettre en oeuvre pour que toutes les mesures de sécurités n'éclipsent pas la qualité de nos célébrations. Bien sûr, il faudra se laisser guider un peu plus que d'habitude, garder ses distances et communier d'une nouvelle manière. Mais vous verrez, on s'y fera petit à petit.
Dès la fin de semaine des 4 et 5 juillet, ce sont trois autres églises qui s'ajouteront, puis les deux dernières devraient ouvrir à leur tour la semaine suivante. Bientôt, on nous autorisera sûrement un plus grand nombre à la fois quand la démonstration sera faite que nous avons bien saisi les enjeux de santé dans nos regroupements. C'est plus d'une centaine de bénévoles qui conjuguent leurs efforts pour que cela soit possible. Je crois que c'est déjà un peu le ciel sur la terre que de voir notre église ainsi se mobiliser pour un chantier aussi important.
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