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GPS pour le ciel

Je ne me croyais pas trop mauvais en conduite automobile. Jusqu’à ce que je me retrouve un jour dans une ville étrangère et que je doive garder les yeux fixés à la fois sur mon GPS et sur la trafic pour aller où je voulais me rendre. J’ai manqué un virage, me suis enfoncé dans un tunnel interminable de plusieurs kilomètres dans lequel j’ai perdu tout signal réseau et tourné en rond ensuite pendant des heures avant que je m’humilie enfin à demander de l’aide. La personne sur qui je suis tombé m’a simplement dit de le suivre et, à peine quelques minutes plus tard, j’arrivais enfin à destination. Dans bien des circonstances, suivre quelqu’un qui s’y connaît n’est pas une si mauvaise idée.


Notre évolution elle-même semble prendre assise sur ce principe. Nous naissons plutôt désorientés et nous devons faire confiance à nos parents pour survivre pendant de nombreuses années. Pour faire la part entre ce qui nous épanouit et ce qui peut nous détruire, nous avons besoin de quelqu’un qui nous montre la voie. Même en devenant adultes, nous devons aussi nous référer à ceux et celles qui ont plus d’expérience que nous pour éviter bien des faux pas. Et plus la destination nous est inconnue, plus un guide devient indispensable.


Dans l’Évangile de ce dimanche, Jésus lui-même se présente comme la voie, la vérité et la vie pour aller vers le Père. Je soupçonne que c’est la destination que tous nous voulons atteindre et ce ne sont peut-être pas tous les chemins qui y mènent. Suivre le Christ n’est cependant pas le chemin le plus populaire, ni le plus séduisant à emprunter. Bien d’autres chemins peuvent nous paraître plus carrossables, mais nous conduiront-ils là où nos cœurs désirent si profondément aller? Jn 12, 1-14



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