Pour des parents, rien de plus douloureux que d’assister impuissants aux souffrances de leur enfant. Peu importe la nature de ces souffrances, qu’elles soient physiques ou psychiques, elles sont ressenties avec plus de douleur que si les parents les subissaient eux-mêmes dans leur propre chair. En revanche, on peut imaginer que les joies les plus profondes pour eux surviennent lorsque leur enfant revient en santé au terme d’une telle épreuve.
Lorsque les êtres que nous chérissons sont éprouvés, nous sommes aussi éprouvés. Jésus nous enseigne que Dieu a justement ce cœur de Père compatissant qui se soucie de l’état de chacun de ses fils et de chacune de ses filles. Ce Père n’est pas insensible à nos souffrances et il en connaît les sources les plus insidieuses : orgueil, avarice, envie, colère, rancune, indifférence, égoïsme, etc. Ce Père a envoyé à notre rencontre son propre Fils pour nous libérer du mal qui durcit nos cœurs et nous replie sur nous-mêmes. Il a pris sur Lui la conséquence de tous nos égoïsmes pour briser la chaîne du mal au prix de sa vie.
Avec Dieu, le mal n’a jamais le dernier mot. Il nous cherche sans relâche et, même dans nos pires moments d’égarements, ce Père est toujours prêt à nous ouvrir les bras. L’introduction à l’évangile de ce dimanche nous met en garde contre nos réflexes pharisaïques et intransigeants qui nous font oublier que les pécheurs sont aimés comme des fils et des filles par Dieu et que si la condamnation du mal est juste, le pardon des pécheurs est au cœur de la mission confiée à l’Église par le Christ lui-même. Lc 15, 1-32
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