La nuit et le jour
- Édouard Malenfant, dir
- il y a 11 minutes
- 2 min de lecture
La nature est une école fantastique. Elle nous enseigne parfois des vérités si profondes que nous ne pourrions pas les saisir autrement. Ce n’est pas étonnant si le Christ lui-même a si souvent utilisé des métaphores tirées de la nature pour révéler à ses disciples les plus grands mystères. Parmi ceux-là, ceux de la mort et de la souffrance. Comment concilier ces deux scandales avec la foi en un Dieu qui nous aime? « Si le grain de blé jeté en terre ne meurt pas, il ne donne pas de fruit. »
La nuit fait place au jour. Chaque matin, nous nous éveillons de notre sommeil sans trop réaliser que la vie est un cadeau immense. C’est un cadeau pour nous d’abord, bien sûr, mais c’est aussi un cadeau pour les autres qui nous entourent. La vie donnée, le temps donné, change tout. Les moments les plus douloureux de la vie sont souvent ceux qui nous donnent l’occasion de savourer davantage l’amour véritable de nos vrais amis. C’est ce que Jésus est venu nous révéler avec sa propre mort et avec sa propre vie.
Nous célébrons une autre Pâques, un autre passage de Jésus-Christ. D’autres textes proclamés dans la Vigile pascale nous parlent aussi de passages : celui de l’obscurité du néant duquel Dieu tire la lumière et celui de l’Égypte à la Terre promise. Jésus passe de la mort à la vie, mais surtout il vient rouler la pierre qui nous enferme en nous-mêmes et il nous libère de la mort et crée pour nous un ultime passage. Ce que nous célébrons en ce jour si important pour les chrétiens, c’est aussi notre propre résurrection annoncée depuis plus de 2000 par tant de témoins pour qui la mort n’a jamais eu le dernier mot. De très joyeuses Pâques! Jn 20, 1-9

Comments