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Mettre le calme dans la tempête

La nature prendrait sa revanche.  « On gèle au sud, on sue au nord » comme disait Ferland et on dirait bien que c’est parti pour longtemps.  Quand on est pris dans une tempête en plein hiver sur la route ou qu’on suffoque, enfermé dans un appartement mal aéré, en pleine canicule, on a l’impression qu’on ne s’en sortira jamais.  Il y a bien des situations dans nos vies qui nous placent dans le même désarroi : une maladie qui nous tombe dessus, un proche qui décède, un enfant qui souffre sans trop comprendre pourquoi, etc.  Ces épreuves nous placent rapidement face à notre foi.  Où est Dieu?  Dormirait-il?


Cette expérience, nous la faisons tous tôt ou tard.  Bien des prophètes et des saints l’ont faite avant nous.  Bien des psaumes nous y replongent aussi et certains livres de la bible en font tristement la description.  Mais dans l’histoire du Salut, on y relate aussi que, dans tant de situations insupportables, Dieu a entendu le cri de ceux qui l’ont imploré.  C’est notamment la foi du peuple hébreux extirpé de son esclavage en Égypte.  C’est aussi celle des apôtres quand la tempête se lève sur la mer.


Dieu ne s’est jamais engagé à régler tous nos problèmes et il semble bien que les croyants ne sont guère plus à l’abri des catastrophes que les incroyants.  Mais il nous assure de sa présence et de son amour dans toutes les tempêtes que nous avons à traverser.   Et il nous interpelle, à l’instar de Saint-François d’Assise : là où il y a le doute, à mettre la foi; là où il y a le désespoir, à mettre l’espérance; là où il y a les ténèbres, à mettre sa lumière; là où il y a la tristesse, à y mettre la joie. Mc 4, 35-41


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