La séparation d’un couple est toujours une triste nouvelle. Il n’est pas difficile d’imaginer qu’une telle décision survienne la plupart du temps après des temps très éprouvants. Plusieurs s’étonnent que le Christ ait tenu des propos aussi exigeants sur la durée de cet engagement. Des propos que l’Église continue par ailleurs de soutenir encore après plus de 2000 ans. « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare point! »
Le mariage entre deux époux, unis par un mariage dans la foi chrétienne, dépasse la simple déclaration d’un amour réciproque. C’est un engagement à aimer l’autre jusqu’à sa mort quoi qu’il advienne. L’évangile de ce dimanche montre bien que l’avis de Jésus ne faisait pas l’affaire de tous à son époque. Il ne s’agit pas ici de juger ceux et celles qui n’arrivent pas à traverser toutes les épreuves qui se présentent à leur vie conjugale sans se laisser, mais de réaliser que l’Esprit du Christ qui a aimé et pardonné à ses ennemis est un compagnon de route indispensable pour que cet engagement puisse tenir au-delà des difficultés qui finissent toujours, tôt ou tard, par se pointer dans la vie à deux.
La fidélité est une grâce à demander humblement à Dieu chaque jour. L’amour-don-de-soi qui accueille l’autre dans ses faiblesses autant que dans ses forces, jour après jour, est un socle humain extraordinaire pour la famille et pour la société. Dès l’origine, il semble bien que Dieu ait voulu inscrire son amour dans le cœur de l’homme et de la femme qu’il a créés pour qu’ils puissent devenir les principaux artisans du bonheur de l’un et de l’autre. C'est d'ailleurs un des signes les plus probants qui révèlent Dieu au monde. Mc 10, 2-16

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